Sécuriser la maintenance de ses matériels est indispensable alors quelles sont les bonnes pratiques ?

Aujourd’hui, toutes les entreprises ont besoin de plus en plus de matériels informatiques pour fonctionner, et on ne parle encore pas suffisamment de l’impact de l’IoT (Internet of Things) et de tous les objets connectés (drones, etc.) qui vont complexifier le système d’information et donc sa maintenance tout autant que sa sécurité ! Car si l’informatique s’arrête, avec tous ses objets et matériels connectés les uns aux autres, c’est parfois toute l’entreprise qui pourrait cesser de bien fonctionner avec toutes les conséquences que ça pourrait avoir !

Pour les entreprises qui utilisent des machines, notamment le secteur industriel, ou le secteur de la construction qui a de fortes exigences documentaires, c’est encore pire ! C’est pour cela qu’il faut mettre en place une organisation dédiée à la maintenance des matériels et du parc informatique : mieux vaut prévenir que guérir ! Lorsque les techniciens réalisent des interventions régulières et préventives, le support informatique fait face à beaucoup moins d’appels !

 

Qu’est-ce que la maintenance industrielle et quelles sont les problématiques du support informatique ?

La définition de la maintenance matérielle consiste en une opération planifiée, dont le but est de maintenir l’efficacité d’un processus de travail tout en maintenant la productivité. Derrière cette définition un peu technique se cache une idée simple : planifier une opération dans le cadre de la réparation d’un élément au plus vite, et cela, en évitant autant que possible le temps d’arrêt du matériel et idéalement avant même que la pièce en question tombe en panne. L’objectif de l’activité de réparation est toujours la même, mais la prévention permet de réduire les risques de l’entreprise par rapport à une panne. L’optimisation de la maintenance doit faire partie des priorités de l’entreprise dans le cadre de sa vision à long terme.

Pour optimiser la maintenance, il faut prendre en compte les différents types de maintenances… qui prennent un certain nombre de formes. Historiquement, c’est la maintenance corrective qui était de rigueur en raison de sa simplicité. Ce modèle était basé sur une politique de réparation qui prévoyait l’intervention du technicien de maintenance uniquement après que la panne soit survenue. C’est un modèle obsolète et de moins en moins fréquent. Il est de plus en plus remplacé par les maintenances prédictive et préventive.

 

Organiser sa maintenance préventive et prédictive impose de suivre des bonnes pratiques avec les bons outils

La maintenance préventive et prédictive consistent en une politique dont l’objectif pour le technicien est d’intervenir avant que la panne ne se produise, avec des actions de révision et de réparation. On peut la mettre en place de deux manières. La première prend en compte le délai de vie moyen d’un composant afin de le changer avant que la panne se produise et même si la pièce en question est en bon état. La seconde consiste à considérer qu’un ensemble de conditions sont nécessaires pour remplacer un élément. C’est une organisation de la maintenance assez classique désormais dans les entreprises qui maîtrisent parfaitement leur inventaire dans un logiciel. Et un tel logiciel est également indispensable si l’on veut s’intéresser à la maintenance prédictive ! Encore faut-il bien les choisir

Cette nouvelle forme de maintenance est née des nouvelles politiques adoptées en ce qui concerne l’informatisation des entreprises et en particulier grâce à l’arrivée du big data et de la collecte massive de données en continu. Il est maintenant possible de prévoir, par exemple, quand une machine située dans un parc informatique pourrait tomber en panne. De cette façon, les interventions sont effectuées bien avant que cela n’arrive, ce qui entraîne une réduction générale des coûts de réparation. Cela impose aux organisations de centraliser l’information en ce qui concerne la maintenance des systèmes afin que tout le monde puisse suivre les opérations et générer des rapports pour anticiper de lourdes réparations en mettant en place une forme préventive de maintenance. Cela permet de prolonger la durée de vie des actifs, d’améliorer l’organisation et, en fin de compte, de réduire les coûts et d’augmenter les profits. Une meilleure gestion en somme

 

Et demain, quelles nouvelles formes de maintenance ?

Actuellement, une nouvelle forme de maintenance commence à percer, et en particulier dans l’industrie. Il s’agit de la maintenance prescriptive. Son mode de fonctionnement est similaire à celui de la maintenance prédictive dans la mesure où des données sont collectées dans le but d’anticiper des pannes et de planifier en avance des opérations de maintenance. Ce travail est donc automatisé et ne nécessite pas d’intervention humaine. Ce qui le différencie de la maintenance prédictive, ce sont les solutions qui sont apportées. L’idée ici est de comprendre les pannes afin de fournir des préconisations dans le cadre de l’amélioration des machines. L’avantage de ce travail est d’aller plus loin en cherchant à augmenter la durée de vie du matériel tout en réduisant les coûts liés aux pannes.

Une gestion correcte de la maintenance industrielle a une influence positive sur l’entreprise : la réduction des coûts de maintenance ainsi que la diminution des temps d’arrêt sont des avantages considérables. Mais pour comprendre comment gérer correctement les réparations, il faut avoir une vue d’ensemble du contexte dans lequel se déroulent les pannes. On pourrait aussi penser à première vue que les coûts liés à la maintenance prédictive sont plus élevés. Mais grâce à ce type d’intervention, des pertes de production beaucoup plus importantes sont évitées à la fois pour les entreprises, mais également pour les sociétés en charge d’effectuer les opérations de maintenance.