
Entre l’inflation persistante, les pressions sur les marges et la concurrence internationale, la gestion fine des coûts est redevenue un sport de haut niveau. Or, 65 % des directeurs financiers français construisent encore leurs analyses de rentabilité dans Excel selon Emasphere. Un terrain propice aux erreurs et aux versions divergentes. Dans le même temps, 45 % des directions financières prévoient d’investir dans de nouvelles solutions digitales d’ici 2025 selon PwC. Passer d’un pilotage artisanal à un logiciel de costing dédié devient donc un levier de survie… et un accélérateur de compétitivité.
L’importance croissante de la gestion des coûts
La pression n’est pas qu’une impression, selon l’Insee, le taux de marge des entreprises non financières est retombé à 32,1 % en 2024, contre 32,9 % l’année précédente.
Chaque dixième de point regagné compte.
Dans l’industrie, la volatilité des prix de l’énergie a fait bondir les écarts de coûts standards de fabrication de plus de 12 % en un an, d’après le baromètre GetDeFacto 2024. Autrement dit, rentabilité et compétitivité reposent sur la capacité à éclairer, puis à corriger, les sous-jacent des coûts.
Qu’est-ce que la gestion des coûts ?
Le costing (ou « Gestion des coûts » donc) regroupe l’ensemble des méthodes qui visent à calculer et à analyser le coût de revient d’un produit, d’un service ou d’un client. Coûts directs, coûts complets, Activity-Based Costing (ABC)… l’objectif est triple :
- Fixer les bons prix,
- Piloter les marges,
- Allouer les ressources aux activités qui créent le plus de valeur.
Un bon modèle de coûts n’est pas qu’un exercice comptable : c’est une boussole stratégique qui éclaire les décisions d’investissement, d’arrête ou d’optimisation.
Les limites d’une gestion manuelle
À petite échelle, un tableur peut éventuellement suffire. Mais dès qu’il faut gérer plusieurs usines, canaux ou devises, le modèle Excel déraille : liens cassés, macros périmées, contrôles inexistants.
Toujours selon EMAsphere, un CFO passe en moyenne 5 jours par mois à collecter et fiabiliser les données de son reporting Excel, pour un coût supérieur à 4 000 €.
Pire, Tagetik révélait il y a quelques années que 88 % des classeurs contiennent au moins une erreur matérielle, c’est énorme ! Et la moindre décimale mal placée peut totalement fausser une grille tarifaire.
Pourquoi un logiciel de costing est indispensable
Dans ce contexte, vous comprendrez aisément que la transformation digitale de la DAF doit passer par la mise en œuvre d’une solution efficace est une très bonne idée…
Automatiser, fiabiliser, analyser
Un logiciel dédié se connecte au SI comptable, à l’ERP, aux données RH et logistiques. Il automatise les allocations, conserve l’historique des règles et trace chaque ajustement.
Résultat : les temps de clôture fondent et l’équipe finance se concentre sur l’analyse. PwC montre que 63 % des directions financières souhaitent réallouer du temps vers l’analyse de performance. Clairement impossible sans un outillage automatisé.
Zoom sur Opteva Costing
La solution Opteva propose un outil innovant tout-en-un. Le module Costing est dédié au calcul de coût et à la rentabilité pour les produits et services. Il couvre les coûts directs, complets et ABC, il simule les scénarios en temps réel et fournit un cube d’analyse prêt à être exploré dans Excel ou Power BI.
Concrètement, un modèle de coût peut être bâti en une journée. L’absence de code, le paramétrage guidé et la compatibilité native Excel réduisent drastiquement la courbe de changement : le contrôleur garde son environnement familier, mais en version sécurisée.
Bénéfices concrets pour votre entreprise
Mais alors concrètement, à quels bénéfices pouvez-vous vous attendre ?
Visibilité
Finies les zones d’ombre : chaque euro trouve son activité, chaque activité son client. Une filiale distribution a ainsi mis au jour un coût de préparation de commande 15 % supérieur à la marge dégagée sur une gamme entière — ustensile d’une restructuration tarifaire bouclée en un trimestre.
Réactivité
Grâce à la simulation temps réel, le directeur industriel peut tester l’impact d’un nouveau mix matière ou d’une hausse d’énergie avant de signer le contrat fournisseur.
Collaboration
Les responsables de centres de coûts accèdent à leurs propres indicateurs via un portail sécurisé. Ainsi, des écarts de coût versus budget, comme les coûts carburant de transporteur, peuvent être partagés chaque semaine avec les équipes terrain, et permettre in fine de réduire la consommation moyenne.
Conformité et traçabilité
Les règles d’allocation sont horodatées et versionnées. Lors d’un audit, le contrôleur exporte la matrice des clés et prouve la cohérence des marges. Dans un contexte de reporting CSRD ou RSE, la granularité des coûts devient un atout pour rattacher l’empreinte carbone à la chaîne de valeur.
Du tableur au fameux « cockpit financier »
La maîtrise des coûts est un impératif stratégique à l’heure où les marges se contractent et les régulateurs réclament de la transparence. Un outil de costing moderne, à l’image du module d’Opteva EPM, automatise les collectes, fiabilise les calculs, démocratise l’analyse et accélère la prise de décision. En d’autres termes, il libère la fonction finance de la production pour lui rendre son rôle de copilote de la performance.
